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Sur l’énorme territoire de la RDC se trouvent les gisements de ressources naturelles les plus précieuses et les plus diversifiées du monde. Ce patrimoine représente un atout important en vue d'un développement social et économique bénéfique. Néanmoins, la plupart des Congolais vivent dans un état d'extrême pauvreté, avec moins d'un dollar US par jour, et la RDC compte parmi les États les plus pauvres du monde.

Le pays est le deuxième sur la liste des États fragiles et dernier dans l'indice de développement humain des Nations Unies. En raison des conflits armés, des dysfonctionnements du cadre institutionnel, de l'environnement des affaires et du secteur des services, ses perspectives de croissance sont à mille lieues de son véritable potentiel. Il est peu probable que les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) puissent être atteints dans ce pays avant la fin de 2015. Le taux de pauvreté est de 70 % ; deux tiers de la population active, principalement des jeunes, se trouvent sans emploi ; le taux d’alphabétisation pour les tranches d’âge 15-24 ans est de 72 % ; la mortalité en couche est estimée à 670 pour 100.000 naissances viables ; et la prévalence de l’infection HIV atteint 1,3 %. De plus, l’index d’inégalité entre sexes est de 0,710 en 2011, ce qui place la RDC à la 142ème place d’un classement qui en compte 146. La violence sexuelle reste quant à elle très élevée.

Le taux d’électrification de la RDC est autour de 11 % - un tiers seulement de la moyenne des pays d’Afrique subsaharienne –, un taux qui, en raison des nombreuses coupures de courant, n'est d'ailleurs pas stable (Global Status Report 2012 REN21). Les territoires ruraux, où habitent 77 % des 65 millions de Congolais, bénéficient d'un taux d’électrification de seulement 1 %. Il n’est donc pas surprenant que la grande majorité de ces 50 millions de personnes pratiquent une agriculture de subsistance et que 94 % d’entre elles utilisent la biomasse traditionnelle pour la cuisson (la moyenne africaine étant de 65 %).

Les possibilités de production d’électricité sont énormes mais restent quasiment inexploitées. À lui seul, l’usage du potentiel hydroélectrique suffirait à approvisionner en électricité verte l’ensemble du pays et même 3/4 du continent africain. Pour la plupart des territoires ruraux, les solutions de réseau isolé et alimenté par de petites centrales hydroélectriques sont les plus rentables. Ceci étant dit, la capacité installée de la petite hydraulique ne surpasse pas les 65 MW. Comme nous avons nous-mêmes pu le constater, le mauvais état des infrastructures de transport (routes, ponts et chemins de fer), le manque de cadre politique/juridique/institutionnel/financier pour l’électrification rurale, ainsi que la lourde bureaucratie, constituent des éléments d’explication.

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